Ambitions sportives

Ce matin, j'ai sprinté pour me rendre à la librairie : 33 minutes au lieu de 42 en passant par la plage. C'est précis parce qu'il y a un calcul à la clef. Je compte ma dépense d'énergie au moyen d'une unité de mesure personnelle : la "bûche". La bûche est censée représenter la combustion des graisses tandis que la "briquette" flambe les sucres immédiatement disponibles. Il faut un certain temps pour que les bûches prennent : à marche normale c'est une bûche au bout de 20 minutes, deux à la demi-heure, puis une toutes les six minutes au-delà. C'est totalement arbitraire mais ça marche !

Le niveau quotidien de base est fixé à 11 bûches. Par exemple : 1 h le matin avant de travailler, 7, 20 minutes retour à la maison à midi, 1, 25 minutes retour à la librairie par les parcs 1.5 et même trajet le soir 1.5, total, 7+1+1.5+1.5 = 11. Ça fait en tout 2h10 de marche par jour. Mais il y a une possibilité d'activer la combustion, en cas de manque de temps : la marche rapide. Le calcul se fait alors ainsi : on compte le nombre de bûches correspondant à la distance parcourue à marche normale et on y ajoute les bûches correspondant au temps "gagné". Exemple ce matin : trajet librairie de 42 minutes à marche normale, 4 bûches, temps gagné 9 minutes divisé par 6, 1.5, total 5.5.

Le problème c'est qu'à ce rythme, j'arrive "en eau" à la librairie, qui n'est, bien entendu, pas équipée de douche. Il faut donc ne pas avoir de rendez-vous ces matins-là et ne pas travailler non plus en clientèle si possible. Question d'organisation. je pense à aménager un coin du bureau pour me changer et faire un brin de toilette à l'eau froide. L'été arrive et je vais aussi avoir besoin d'affaires de bain pour aller à la plage sur la pause de midi. J'attends que la température de l'eau atteigne les 17°, on est à 14°. Je n'ai pas encore d'échelle de calcul pour les bûches en immersion. Dans l'eau, ça doit moins bien brûler. Il va falloir trouver.