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Le rupellien
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26 février 2014

La traversée du dessert

Quatrième semaine de mon "anti-régime". Les résultats sont là mais c'est dur ! 92.2>91.2>90>89.6 . Contrairement à un "régime" mon "anti-régime" ne repose pas sur une diète mais sur de nouvelles habitudes à tenir tout le temps. Dans un régime classique, on se pèse tous les jours et on cherche à maintenir la baisse de poids en augmentant les efforts. La motivation augmente avec les bons résultats et l'on supporte facilement des privations qui sont vécues comme autant de performances momentanées.

Ce qui est pesant dans mon "anti-régime" c'est l'absence durable des "sucres" et particulièrement la conscience de celle-ci. C'est une impression de tristesse, l'impression de menus "sépia" qui auraient perdu la plupart de leurs couleurs. Je fais une ou deux crises de manque par semaine, toujours le soir pour peu que le repas de midi ait été insuffisant en glucides lents. Une sorte d'hypoglycémie se produit alors vers 18h. Elle me pousse à prendre, en préparant le dîner, un peu de pain et de fromage ce qui ne résout rien mais augmente les sensations de déséquilibres qui se prolongent toute la soirée et même la nuit. Au matin, je suis comme la chèvre de Monsieur Seguin, exsangue d'avoir affronté les fantômes du sucre.

Je sais que je n'en ai pas fini avec ça et que ce n'est pas demain la veille qu'une compote "pomme-framboise sans sucres ajoutés" me fera l'effet d'un gâteau, ou qu'une mandarine aura l'impact sur mon cerveau de quatre carrés de chocolat, ou encore que je me remonterais le moral avec un petit-suisse nature ! Je me dis qu'il est mieux d'assumer le manque que d'essayer de le masquer. Il faut aussi en parler, verbaliser... Y'a pas de honte à ça !

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