Un univers impitoyable

L'évènement de la soirée c'était Dal/las. Je n'avais qu'un vague souvenir de la série qui remontait à Maur/epas donc au collège. Mais je dois dire que je n'ai pas été déçu par la reprise. JR quel méchant ! Et son fils ! Les chiens ne font pas des chats. En plus l'intrigue est embrouillée à souhait, on n'arrive plus à savoir qui complote avec qui. Et au milieu de tout ça, le gentil Bobby, sa gentille femme, son gentil fils et sa gentille ex dans le ranch. Bref : "la petite maison dans la prairie" encerclée par "le parrain". Jouissif !

Malheureusement, samedi prochain, je risque de louper les deux épisodes suivants à cause du mariage de Stellou. Bon c'est quant même ma sœur, je ne vais pas jouer les Ew°ing sur ce coup-là. Il faudra enregistrer. En fait, Dall°as, c'est un peu ce qui se passe avec mes histoires de librairie avec quelques zéros en moins sur les chèques. Faut trouver qui est JR, ça commence pareil. Moi, je dois être Bobby. Je m'y suis identifié hier parce qu'il avait un cancer à combattre en même temps que tout le reste. J'ai transférer sur mon diabète. Comme me dit Francus : "Ce que tu peux être sensible aux ambiances des films. "

Je me suis donc couché persuadé qu'il me faudrait choisir entre sauver le "ranch de Jacob" ou me soigner paisiblement. Mais ce matin le moral était meilleur. Je crois que je vais éviter l'amputation des doigts de pieds avec de la crème Nivéa. Comme, chez moi, l'effet placébo est maximal, le seul fait d'en avoir passé sur des crevasses prémices de gangrène m'a semblé provoquer une cicatrisation immédiate. L'autre bonne nouvelle c'est que j'ai cuisiné un coq périmé depuis six jours que j'avais d'ailleurs acheté en solde. C'était bon, et jusque-là tout va bien.