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Le rupellien
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22 octobre 2014

A ma tante

Hier, en lisant "mes" tweets, en me rendant sur les profils de mes "amis", en lisant leurs blogs, je me suis dit que ma vie quotidienne avait bien changé depuis deux ans, depuis l'époque préhistorique, ou j'envoyais des mails. Cette révolution personnelle a pris une dimension nouvelle à la fin de la semaine dernière quand, je suis rentré en communication avec des quakers américains. Le déploiement superficiel des réseaux sociaux rejoint paradoxalement la recherche spirituelle la plus intime. De tout cela, nous reparlerons, mais pour l'heure ma pensée se tourne, avec un immense sentiment de gratitude vers ma tante.

Tout a commencé par une information transmise par ma mère, alias "fidèle lectrice" : "ta tante Babeth tient un blog tous les jours où elle donne des nouvelles de la famille". Je griffonnais un nom étrange qui m'évoquait plutôt celui d'un célèbre guide pour pèlerins, le "miam miam dodo", ou encore la devise d'un francilien qui en aurait fini avec le boulot et le métro. Je me rendais sur le fameux blog et j'en fus immédiatement enchanté. Quelques semaines plus tard, j'inaugurais mon propre journal.

Qu'on ne s'y trompe pas, j'ai bien sûr apprécié des textes agréables à lire et utiles pour permettre la circulation des nouvelles dans une famille, mais j'y ai surtout reconnu un travail quotidien d'écriture de soi qui, paradoxalement, permet une vraie rencontre d'autrui. En me lançant dans l'aventure, je n'avais pas d'autre objectif et je dois dire avec deux ans de recul que mon propre blog m'a permis de me reconstruire à un moment de grand doute. Jour après jour, nulla dies sine pagina, ou presque... Rien que pour cela : merci tante Babeth !

Mais voilà que l'élève dépassant le maître, s'élance sur d'autres réseaux sociaux. Au départ, c'était pour y rejoindre les non-blogueurs de la famille. Pour y poster simplement mon blog. Mais là aussi je me suis pris au jeu, sans oublier les qualités essentielles de l'écriture quotidienne. Jeu qui a pu s'avérer dangereux à cause des mauvaises rencontres qu'on peut faire sur la toile et qui a même provoqué la fermeture du premier blog repéré par des visiteurs indésirables.

Tante Babeth n'est pas disposée à aller se promener sur la "sainte face", je la comprends quand, chaque matin, j'épluche négligemment les messages sur mon fil d'actualité tandis que je me cale dans mon fauteuil pour lire son blog, comme on boit un café savoureux pour bien commencer la journée.

Qu'ajouter ? Merci tante Babeth et longue vie à ton blog, longue vie tout court.

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