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Le rupellien
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18 février 2014

On emballe Pau

Un beau week-end à la Rochelle. Le "lundi au soleil" est l'un des rares avantages en nature de notre métier. Tout à commencé par une agréable soirée avec nos amies du "Café Bible". Il y avait aussi un homme mais avec dix femmes, j'estime que c'est le féminin qui l'emporte. C'est d'ailleurs curieux de dire que "le masculin l'emporte" quand on pourrait expliquer que "le neutre s'écrit comme le masculin". J'espère que depuis le temps où j'ai entendu énoncer cette règle, les manuels scolaires ont corrigé cette faute contre le genre.

Comme pour justifier mes réflexions théologiques sur les chrétiens a-religieux, l'une d'entre-nous a raconté avec ferveur comment elle avait auto-célébré son baptême sur la plage de Chef de Baie en présence de sa famille et de ses amis. Avec même un petit miracle : l'eau était chaude ! La soirée aurait pu nous faire rater "La Rochelle - Pau", un des chocs du championnat, mais j'avais programmé l'enregistrement sur la box. Le lendemain matin nous fîmes bien attention à ne pas écouter France Bleue et c'est en ignorant tout du résultat que nous appuyâmes sur "play", notre repas de midi devant nous sur un plateau.

"La Rochelle - Pau" en pro-D2 de rugby c'est un peu comme "PSG - OM" l'hooliganisme en moins heureusement. Ces deux équipes sont d'éternelles rivales pour la montée en top 14. Généralement l'une élime l'autre en demi-finale et se fait à son tour éliminer en finale ce qui l'oblige à retrouver sa soeur ennemie l'année suivante et l'histoire se poursuit sans fin. Samedi, Pau avait 57 points et La Rochelle 59, l'une était troisième, l'autre quatrième, et la victoire vallait quatre points ! Les maritimes étaient l'équipe la plus disciplinée du championnat alors que les béarnais accumulaient le plus grande nombre de "cartons" dont deux "rouges".

On craignait donc des provocations de la part de nos turbulents visiteurs qui avaient une revanche à prendre après l'humiliante défaite qu'ils avaient subie à domicile. On se souvient de ce match épique où la Rochelle étant largement menée à l'heure de jeu, privée de deux joueurs, avait fini par l'emporter sur le fil devant un public palois bien palot. On se souvenait aussi de la demi-finale, jouée, elle aussi aux pieds des Pyrénnées qui avait tournée à la bataille rangée entre joueurs. C'est dire que Franck et moi, sur notre canapé, nous étions tendus.

Le match tint toutes ses promesses. Les Rochelais jouaient la première mi-temps face au vent. Les Palois alignèrent trois essais magnifiques sans heureusement les transformer tous. Le pied de notre buteur, Fortassin, limita les dégâts sur des fautes de nos indisciplinés adversaires. Le hasard voulait que leur buteur, qui ne démérita pas, venait de notre centre de formation. A la mi-temps, les Palois gagnaient 12-20 et repartaient même avec le bonus offensif (1 points supplémentaires pour trois essais d'avance).

Mais un match dure 80 minutes et nous n'en étions qu'au fromage. Un brie délicieusement coulant acheté au marché chez notre excellent fromager. La deuxième mi-temps se déroula à sens unique et les Rochelais l'emportèrent 23-28. Nos amis Palois arrachèrent le bonus défensif (1 point quand on est battu de moins de 7 point) in extremis grâce à une pénalité. Ils l'avaient bien mérité, comme nous notre café.

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