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Le rupellien
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8 octobre 2013

le bon vieu tan

Le travail est toujours aussi intense au PDJ. Je m'échappe quelques instants de l'inventaire pour bloguer. Francus s'escrime à recouper factures et relevés et correspond beaucoup avec l'expert comptable. Nous nous disons que c'est la dernière année que nous nous laissons piéger par le temps. En même temps, vu les comptes, ça peut toujours être la dernière année, tout court. La dernière tuile en date c'est que notre fournisseur de santons ne sait pas s'il pourra fournir. Il paraît qu'il y a cinquante clients en attente. Il nous répondra dans 15 jours ! Pourquoi pas en janvier ? Dès demain, nous explorons les offres de la concurrence, si offres il reste ! Il paraît que c'est la crise...

Hier, j'ai regardé en "replay" une émission où des jeunes d'aujourd'hui sont censés passer leur certificat d'études dans un pensionnat des années 50. Tout cela est bien scénarisé. On imagine ce qu'il reste de la "réalité" de la télé dite du même nom, quand les jeunes sont entourés en permanence de camaramen et de preneurs de son. Très amusant : la virée surprise des garçons dans le dortoir des filles avec caméras dans les deux dortoirs et caméra pour surprendre la sortie en robe de chambre du surveillant général. Le pire c'est que pour des raisons d'économie, il n'y avait peut-être qu'une seule équipe qui a filmé les scènes les unes après les autres avec des : "c'est bon ou on la refait ?".

L'important dans une fiction c'est qu'on y croit. Je me demande s'il n'y a pas un peu d'ironie dans tout ça ? On semble vouloir nous dire que les "jeunes d'aujourd'hui" manquent dramatiquement de bases et de discipline. Mais je ne vois pas comment un cerveau normalement irrigué, "ne peut pas ne pas se dire" que les pires programmes modernes sont meilleurs que ce dressage. Les réflexions plutôt intelligentes des petits jeunes éclairent un peu les ténèbres qui les entourent. Pourvu qu'ils ne s'imaginent pas que leurs grands-parents aient été ainsi lobotomisés ! Pourvu qu'ils retournent vite faire des fôtes d'orthographe dans leurs collèges "pourris" et réfléchir un peu à l'occasion !

Je me demande si c'était l'effet recherché ?

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Commentaires
B
j'ai juste entr'aperçu ce programme lors des promotions. Ca ne me paraît pas voler bien haut ! En plus, il est juste inimaginable d'inventer un pensionnat où il y aurait filles et garçons. Les lycées de filles et de garçons étaient bien éloignés d'un kilomètre, exception faite de Condorcet et de Racine qui étaient peut-être un peu plus proches. D'ailleurs, de temps à autre, on apercevait un garçon dans la rue, non loin de la sortie du lycée, mais pas trop près : il se faisait chasser par le concierge, seul homme autorisé au lycée.
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