Matin gris

Y'a des matins !

Réveillé par un cri du Francus dans la cuisine : "plus rien à manger !" Décoder : deux tranches de bacon au lieu des quatre prévues. Du coup, je me souviens du rêve que je faisais : je marchais avec lui et un autre personnage non identifié sur une route plongée dans un épaisse obscurité. Nous avions une lampe de poche pour nous éclairer mais elle ne cessait pas de s'éteindre. Nous devions à la fois faire attention à là où nous posions les pieds, éviter des voitures qui roulaient tous phares éteints et trouver notre chemin. Curieusement, j'étais confiant. Vite un psy !

Matin chagrin, avec le souvenir du groupe de réflexion de la veille. J'ai la désagréable impression de poser problème aux autres. Ça ne me gêne pas de ne pas être compris, encore moins qu'on ne soit pas d'accord avec moi, mais je ne vois pas l'intérêt de crisper et de se crisper. Surtout quand on a une grosse journée derrière soi et du travail le lendemain. Du coup, je n'ai presque pas fait de retours ce qui ne va pas arranger nos affaires.

Comme les ennuis volent en escadrilles, la banque veut nous enlever notre découvert sous 60 jours. Ça fait plaisir de voir comment un établissement financier bardé de cautions et de sécurités qui nous coûtent fort cher, est prêt à tirer l'échelle juste au moment où on a besoin de lui. Ça s'appelle "financer l'économie réelle"... Bien sûr, nous sommes avertis par un simple courrier et, quand on appelle, personne n'est responsable ! Cette banque fait sa publicité sur la proximité, on va l'aider !

L'épiscope passe en fin de matinée. Nous faisons le point sur notre situation et je lui en expose tous les tenants et aboutissants. Il me propose par ailleurs de créer un groupe de réflexion sur l’accueil des homos dans l’Église. L'idée me paraît utile mais je lui expose les problèmes internes au clergé qui risquent de se poser. Je lui en dit plus que je ne l'avais prévu sur le sujet, je lis la surprise dans ses yeux... Je lui suggère un livre sous forme de dialogue, permettant de dire beaucoup plus qu'un ouvrage qu'il signerait lui-même. A suivre...

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Un petit rayon de soleil : Remake d'Azn°avour par Laurent Ge/rra "Elle va mourir la mama" qui donne "elle va se ma*rier la tata" avec des "avés Tau*bira"

http://www.rtl.fr/emission/laurent-gerra/ecouter/elle-va-se-marier-la-tata-7760754355

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