Comme un lundi

Deuxième lundi studieux. Les retards se résorbent. J'ai rentré plus de 800 articles cet après-midi dans le "stock". Demain je mets à jour les "brouillards" (de caisse) et je m'occupe des nouveautés et réassorts en souffrance : 12 gros cartons et le double de petits paquets. Le Francus a fait des piles de papiers administratifs et doit maintenant faire un tableau pour démêler les erreurs du RSI, la sécu des "indépendants". Être "indépendant" voulant dire qu'on dépend de tout le monde mais pas d'un patron. Il doit rédiger une bafouille convaincante pour obtenir un délai.

Pas de regret concernant la météo : crachin toute la journée, genre Cotentin à la Toussaint. On a quand même fait un tour complet du bassin des grands yachts en choisissant celui qu'on achètera quand on aura gagné au Loto. La queue qui serpentait devant l'aquarium nous a rappelé que nous étions en période de vacances scolaires. Finalement, le soleil est revenu en fin d'après-midi pour éclairer joliment une végétation scintillant d'humidité. Le Francus avait rapporté un sac de paperasse qu'il a eut la sagesse de laisser tranquille.

On a sauvé un gros fenouil et de vielles asperges qui ont accompagné des noix de Saint-Jacques poêlées. C'est une sorte de "before" avant un soirée "top chef". Je continue à perdre du poids doucement mais la glycémie n'est pas terrible. Patience. Je me rallie à l'idée de supprimer tous les sucres rapides le soir ainsi que toute viande grasse. Par contre j'institue une bonne collation en fin d'après-midi. Francus me dit que ça se rapproche de la chrono-nutrition dont je me méfiais il y a peu quand "ça venait de lui". Il prend alors un air entendu que je connais bien. En même temps il a raison.