Ça défile

C'est notre anniversaire. Francus aurait voulu une coupe écureuil, comme chaque année, mais la brasserie n'avait pas encore reçu toutes ses glaces, il prit donc un tiramisu. Au café, nous avons fait le point sur nos projets. Ça décante méchant... Je crains toujours d'aller trop vite et qu'après ça déchante, mais quand ? Bref le moral est plutôt bon. Une phrase de Hil*lel (penseur juif du 1er siècle av JC) me revient : "Si je ne suis pas pour moi, qui le sera ? Si je ne suis que pour moi, qui suis-je ? Si ce n'est pas maintenant, quand ?"

Selon moi, on peut garder le PDJ et le développer à condition d'être deux et d'y croire tous les deux. L'idée est simple : changer de modèle économique. Nous avons trois possibilités de chiffre d'affaire : Le livre, l'objet et les services. Les deux premières sont structurellement en baisse mais fournissent un chiffre d'affaire aujourd'hui important. L'enjeu est d'amortir cette baisse tout en développant les services. Francus soulève les sourcils d'une manière énigmatique quand je lui lis ces lignes. Il n'y a là rien à interpréter. Quels services ? Une maison d'étude : site internet, cours, conférences, formations, voyages, éditions... Sur place et sur le net.

"The ho/ur" c'est fini, le directeur était une taupe du K*GB. Bof, ça ne vaut pas "another country". J'ai découvert que le porte-parole de la manif du 24 est mon ancien médecin ... de famille évidemment ! En attendant ils vont défiler sur l'avenue de la Grande Armée, avec l'abbé Rézina ? Les bus sont pleins, les caisses sont vides, logique. Au fait, les blagues Carambar vont être remplacées par des questions de culture générale. Décidément, tout fout le camp !