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Le rupellien
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6 février 2013

Qu'est-ce qui nous arrive en France ?

La Chambre des Communes a adopté en quelques heures le mariage homo. La claque !

Je pensais que c'était déjà fait car j'avais lu dans "Poi*nt de Vue", au moment du mariage de Wil/liam avec K*ate, la légende suivante : "Elt/on Jo*hn avec son mari Da/vid Furn*ish" (au fait ils ont un deuxième fils depuis le 11 janvier Elij*ah après Zach/ary, très biblique tout ça ).

La nouvelle venue d'outre-manche m'a laissé coi.

Why ? Qu'est-ce qui nous arrive ? Pourquoi ce psycho-drame en France ? Honni soit qui mal y pense !

On oublie la crise économique, la guerre au Mali, et toute sorte d'autres sujets futiles et pas urgents du tout pour s'engager séance tenante dans le combat d'Armaggedon, la bataille où se joue l'avenir de notre civilisation : le mariage des homos. Manifs, contre-manifs, pétitions, contre-pétitions, référendum, l'enfance est en danger, aux armes citoyens ! On en a pour au moins un an. Et après on oublie. Why ?

En fait, on aime cela en France et tous les dix ans, il faut qu'on se trouve un sujet. Difficile de dire depuis quand ça dure. Joë*l Schm/itt dans un ouvrage d'histoire fiction passionnant intitulé "la Sa/int Barthé*lémy n'aura pas lieu" montre que la France est hanté par les guerres de religions et le spectre de la division. C'est le paradoxe d'un pays finalement très uni et assez tolérant, de rejouer régulièrement l'opposition des deux Frances. Ce coup-ci, ça tombe sur nous. Laissons passer les défilés et finissons en chanson :

"Je veux que mes enfants s'instruisent à mon école
S'ils ressemblent à quelqu'un, autant que ce soit moi.
Après ils s'en iront adorer leurs idoles
Et vivre leur destin où bon leur semblera.
Cette sacrée République qui dit oui, qui dit non,
Fille aînée de l'Eglise et de la Convention,
Elle serait bien heureuse que ses maîtres la laissent
Libre de faire l'amour et d'aller à la messe."    Les deux écoles M. Sar/dou.

Et pour se souvenir d'où on vient :

"Est-ce une maladie ordinaire,
Un garçon qui aime un garçon ?

Derrière les murs de ce collège,
Ceux qui font tourner les manèges
Se sont-ils posé la question.
Y a t-il un Dieu qui nous protège,
Une préférence un privilège ?
Qu'est-ce qu'ils vont dire à la maison ?
Un garçon qui aime un garçon."       Un garçon qui aime un garçon M. Sar/dou

 

 



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Commentaires
I
"Face" se traduirait plutôt par "visage", non ? Au départ, mise en ligne de l'annuaire (book) des étudiants d'une université, avec leurs photos d'identité.
B
En effet, c'est plus rural !
B
"livre de la face" = facebook ou bien je me trompe ? j'avoue que je n'y connais pas grand chose dans ce truc-là...
M
Notre problème en France vient du fait que pour concurrencer l'église,la République a voulu "sacraliser " le mariage.Et en employant le même terme de "mariage", on perturbe une vision très précise ancrée en nous. En Angleterre, il n'ont pa ce problème, car le mariage, comme aux Etats Unis, est une simple formalité administrative qui peut se faire n'importe où. Ton frère s'est marié dans un restaurant...et il n'a pas de livret de famille. Un officier d'état civil a recueilli les signatures des mariés. Il n'y avait ni témoin, ni élu. Chacun entoure cette formalité administrative du décorum qu'il souhaite en fonction de ses moyens. Les mentalités ne sont pas les mêmes, on ne peut pas vraiment comparer.On aurait annoncer une union avec des droits civils identiques, le tollé n'aurait pas été le même, question de sémantique !!
B
Oh là là ! L'Orant multiplie les interventions sur son blog ! pourvu que ça dure !... et qu'il ne se contente pas de la "face du livre" ou du "livre de la face" auquel, pour ma part, je suis très réticente...
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