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Le rupellien
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5 février 2013

Jour de reprise

Il pleut sur Rupella. Nous avons quand même profité d'un lundi matin crachouilleux pour aller jusqu'à la plage pour notre traditionnel café.

Cette promenade hebdomadaire a un charme particulier. C'est l'effet "lundi au soleil" sans soleil. Si un jour nous retrouvons le rythme de vie de tout le monde, nous regretterons nos week-ends de commerçants. Avec le calme du dimanche pour d'abord bien se reposer et le lundi qui fait du rab quand tout le monde autour de nous retourne, morose, au travail.

Ce lundi la bruine me rappelait Car*te/ret à la Toussaint. La mer était émeraude. La plage venait d'être réensablée car on voyait encore les traces de roues des buldozers qui avait étalé le sable. Il faut savoir que les trois plages de Rupella sont régulièrement refaites. Si on laissait la nature agir la côte serait purement vaseuse. Il parait que les petits grains de sable absorbent mieux les coups de butoir de la mer que les digues faites de blocs de pierre ou de béton. L'effet microbilles.

La promenade du lundi est toujours très sérieuse. Comme si notre sursis devait se justifier par une activité reflexive accrue. On se promène pendant que vous bossez mais on a une excuse : on pense. Cette semaine, le thème était notre avenir. Tout simplement. Si l'Orant compte faire fructifier sa spécialité biblique en l'enseignant, Francus se cherche encore une voie. Il ne veut pas revenir vers un simple job mais il ne voit pas bien quel métier "vocationnel" pourrait rapporter un minimum. "Primum vivere". D'autant qu'après avoir beaucoup réfléchi à un projet néo-rural, "opération Mor/van", où l'activité d'hôtellerie aurait fournit l'essentiel du travail, nous penchons désormais pour une implantation dans une grande ville, "opération Bordéou", où il faudra sortir gagner son pain. Tout cela dépendant par ailleurs de notre capacité à nous retirer de Rupella sans trop y perdre, ce qui n'est pas gagné.

 

J'en garde un peu sous le pied pour alimenter les prochaines chroniques.

merci à Babette qui m'a incité à reprendre la plume.

A Bientôt.

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Commentaires
I
Occitan powa !
L
Francus me précise qu'en occitan, il faut dire "Bourdéou"
M
un message qui sent bon l'odeur de la mer et que je visualise très bien pour avoir fait la même promenade averc vous. J'attends la suite.
L
Comme quoi bâtir sur le sable n'est pas si mal ! Un paradoxe évangélique de plus.
B
Hé oui ! On commençait à se lasser du jeûne ! En ce qui concerne les digues, il faut savoir que les protections contre la mer en "solide" causent des dégâts un peu plus loin, en principe du double de longueur que la zone protégée. La mer a toujours le dessus. A Barne*ville, toute une partie de B.plage est sous le niveau de la mer, et le risque n'est pas négligeable en cas de rupture de la digue. Heureusement, les Fermes sont hors de danger !
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