Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le rupellien
Le rupellien
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 7 335
Derniers commentaires
Archives
6 janvier 2014

Le jour où j'ai disparu

Risque de submersion sur toute la côte Atlantique. C'est le jour que nous avons choisi pour ne pas nous promener au bord de la mer ! Non que nous ayons eu peur. Au contraire, le spectacle de belles vagues nous aurait sans doute enthousiasmé. Mais Franck avait pris rendez-vous chez notre avocate à 14h pour le rituel annuel de l'assemblée générale. Nous avons donc paraphé et reparaphé. Maître M. est une femme charmante qui vibre et compatit aux aventures du PDJ depuis six ans. Il faut dire que c'est un vrai feuilleton...

Sortis du cabinet juridique, nous avons déambulé entre les enseignes d'une zone commerciale toute proche pour voir ce qui se faisait en matière d'ordinateurs. Une pluie grise et froide nous accompagnait entre chaque magasin. Finalement nous avons cherché chaleur et réconfort dans l'immense cafétéria de l'hyper U. Franck a pris un déca, moi un chocolat. Nous avons reparlé de nos projets et je lui dis que pour moi c'est une question d'énergie. Je suis trop fatigué pour me battre. Ma priorité c'est de me reposer. De me retaper physiquement et moralement. L'image qui me vient est celle du désert où l'on fait retraite.

Je vais donc me faire plus rare.

Publicité
Publicité
Commentaires
L
Il est vrai que le titre du message est plus radical que sa teneur. J'aime bien trouver des titres qui sont dans la continuité du message mais aussi dans la discontinuité, histoire "qu'on ne comprenne pas tout" moi y "compris". Je ne sais pas ce que se faire plus "rare" va impliquer concrètement. Depuis un an le blog m'aide à mettre des mots et si possible de l'humour sur ce que je traverse. Maintenant, j'éprouve le besoin d'une forme de "retraite". Mais je n'oublie pas les miens pour autant et la rareté peut faire le prix.
B
Mais non ! Même si on ne comprend pas toujours tout et qu'on a quelquefois du mal à te suivre, il faut continuer à nous dire ce que tu deviens !
Publicité