Le jour où j'ai disparu
Risque de submersion sur toute la côte Atlantique. C'est le jour que nous avons choisi pour ne pas nous promener au bord de la mer ! Non que nous ayons eu peur. Au contraire, le spectacle de belles vagues nous aurait sans doute enthousiasmé. Mais Franck avait pris rendez-vous chez notre avocate à 14h pour le rituel annuel de l'assemblée générale. Nous avons donc paraphé et reparaphé. Maître M. est une femme charmante qui vibre et compatit aux aventures du PDJ depuis six ans. Il faut dire que c'est un vrai feuilleton...
Sortis du cabinet juridique, nous avons déambulé entre les enseignes d'une zone commerciale toute proche pour voir ce qui se faisait en matière d'ordinateurs. Une pluie grise et froide nous accompagnait entre chaque magasin. Finalement nous avons cherché chaleur et réconfort dans l'immense cafétéria de l'hyper U. Franck a pris un déca, moi un chocolat. Nous avons reparlé de nos projets et je lui dis que pour moi c'est une question d'énergie. Je suis trop fatigué pour me battre. Ma priorité c'est de me reposer. De me retaper physiquement et moralement. L'image qui me vient est celle du désert où l'on fait retraite.
Je vais donc me faire plus rare.